4 décembre 2020

Toute la violence des hommes - Paul COLIZE
Paru aux éditions Hervé Chopin en mars 2020 - 19 €
| Résumé
Une jeune femme est retrouvée dans son appartement bruxellois, tuée de plusieurs coups de couteau. Tout accuse Nikola Stankovic, artiste marginal, dernière personne que la victime a appelée avant sa mort. Il apparaît sur les caméras de surveillance juste après le meurtre, la police retrouve ses vêtements maculés de sang et découvre des croquis de la scène de crime dans son atelier.
Sous ses airs d’enfant perdu, Niko est un graffeur de génie que la presse a surnommé le Funambule après l’apparition d’une série de fresques anonymes ultra-violentes dans les rues de la capitale. Muré dans le silence, sous surveillance psychiatrique, le jeune homme nie tout en bloc. Pour seule ligne de défense, il ne répète qu’une phrase : « c’est pas moi ».
L'avis Cezam :
« Toute la violence » des hommes raconte l’histoire d’un jeune graffeur croate que tout semble accuser du meurtre d’une jeune femme, également croate, à Bruxelles où ils sont exilés. Interné en maison psychiatrique, le jeune homme va bénéficier de la ténacité de son avocat et de la directrice de l’établissement psychiatrique pour faire éclater une vérité bien cachée.
« Toute la violence des hommes » est bien plus que la résolution d’une énigme criminelle, c’est une réflexion sur les conséquences incalculables de la bestialité qui a ensanglanté une région, les Balkans, si proche de notre pays à la toute fin du XXème siècle. C’est un très bon Colize mais est-ce une bonne conclusion : tous les Colize sont très bons !