
Le roman
Aurélien est directeur du département
des Peintures au Louvre. Cet intellectuel nostalgique voit dans le musée un
refuge où se protéger du bruit du monde. Mais la nouvelle présidente, Daphné –
une femme énergique d’un pragmatisme désinhibé – et d’implacables arguments
marketing lui imposent d’emblée une mission aussi périlleuse que redoutée : la
restauration de La Joconde. À contrecœur, Aurélien part à la recherche
d’un restaurateur assez audacieux supporter la pression et s’attaquer à
l’ultime chef-d’œuvre. Sa quête le mène en Toscane, où il trouve Gaetano,
personnalité intense et libre. Face à Monna Lisa, l’Italien va
confronter son propre génie à celui de Vinci, tandis que l’humanité retient son
souffle…
Ce roman au style vif porte un regard
acéré sur la boulimie visuelle qui caractérise notre époque, sur notre rapport
à l’art et notre relation au changement. Paul Saint Bris met en scène une
galerie de personnages passionnants en action dans le plus beau musée du monde.
Jusqu’au dénouement, il démontre, avec humour et brio, que l’allègement des
vernis peut tout autant bénéficier aux œuvres qu’aux êtres qui leur sont
proches.
L’auteur
Paul
Saint Bris, âgé de trente-neuf ans, vit à Paris. L’allègement
des vernis est son premier roman