
Le roman
Dans un monde où la
liberté, la création et le mélange des cultures n’existent plus, on ne sait où
ni quand, Petra est emprisonnée pour athéisme. Elle est confinée dans une
cellule, dans un lieu qui pourrait ressembler à un centre de rééducation, où
les contacts avec l’extérieur sont bannis. Comment peut-elle trouver un sens à
tout ça, lorsque l’avenir n’existe plus ? Elle se refuse à renier tout ce
qu’elle fut, son ancienne vie, ses enfants, son compagnon et l’écriture dont
elle avait fait son métier, traduisant des œuvres, composant des poèmes. Et
c’est pourtant le pouvoir des mots qui va la faire tenir.
Un homme, détenu lui
aussi, repéré lors de la promenade quotidienne, devient le destinataire inconnu
des lettres qu’elle écrit en cachette, avec la complicité d’une jeune novice,
Constance, dévolue à sa surveillance. Peu à peu, elle créera avec elle un lien
fort et inattendu, en lui murmurant des paroles de chansons. Constance
va-t-elle servir de messagère et si oui, au bout de quel combat intérieur ? Entre
lettres et prières, terreurs et éclaircies, le cheminement de ces deux femmes
que tout oppose les conduira vers une libération et l’espoir retrouvé.
Les
Clés du couloir, roman épistolaire à trois personnages, affirme
avec force le pouvoir des mots, lorsqu’il ne reste qu’eux, leur capacité à
faire tomber les barrières, rester digne et croire aux émotions intactes.
L’autrice
Fanny
Saintenoy travaille au service des Relations internationales
de la Ville de Paris.
Après un premier roman très bien accueilli par la critique et les lecteurs, Juste avant (Flammarion, 2011), elle publie trois autres textes, dont Les Notes de la mousson (Versilio, 2015) et J’ai dû vous croiser dans Paris (Parole éditions, 2019 -Prix SGDL du recueil de nouvelles).